Yep, je l'avais vue
J'l'avais postée sur Discord dans la partie "inspi et tuto". Je la trouve moins "parlante".
- "La clairvoyance est le seul vice qui rende libre - libre dans un désert" (Cioran : De l'inconvénient d'être né) . - "Gare au psychopathe à rayures !" (Bill Watterson).
Ah, non, c'est justement pour cela que j'ai posté cette vidéo!
Il te faut :
- sous-couche noire,
- de l'argent acrylique,
- du blanc acrylique,
- du white spirit sans odeur,
- des tubes de peinture à l'huile que tu garderas presque une vie entière...
- ... et des coton-tiges
Pas besoin d'aéroooooooooooo!!! xD
Allez, j'essaie de faire un test rapidos!
Application technique de mon côté sur une pièce basée pour mon nain.
Il voulait s'arrêter aux couches de base mais comme elle traînait, tant pis pour elle!
Les photos ne sont pas glop, j'apporterai la pièce un de ces vendredis...
ACRYLIQUE
1. base uniforme anglais PA et gris panzer PA PU ; "oeil" en orange fluo et ivoire
2. brossage jaune kaki sur l'écorce et gris agate sur le socle ; à la brosse plate et du haut vers le bas
3. champignoufs en encre rouge + terre d'ombre Liquitex (un quelconque lavis rouge ou une Contrast fera la même chose)
4. brossage ivoire sur l'écorce uniquement
HUILE
5. lavis de terre d'ombre brulée CREA + noir Rembrandt
6. estompe au coton-tige
7. badigeon d'un mélange de 2 jaune+1 bleu
8. glacis en venant tirer les dépôts de l'étape 7
La fig satine encore beaucoup, je pense que c'est dû à mon ombre brûlée premier prix! J'irai en chercher une meilleure au GBA.
Observations diverses :
- les couches acryliques ne bougent plus une fois sèches, cela permet de poser des bases saturées et claires avant d'assombrir,
- les huiles viennent se poser en filtres plus ou moins épais suivant la dilution au white : dilué en lavis (ça dégouline), légèrement dilué en glacis (on peut étaler une matière transparente), pur (cela charge un peu trop)
- si la fig n'est pas trop saturée en white spirit, on revient avec une brosse pour tirer sur la peinture et le voile s'applique en s'étirant,
- le coton-tige est top pour retrouver une arrête et donc éclaircir une zone par retrait de matière (de mon point de vue c'est un peu trop "dur" comme traitement, un pinceau arrondi permet un fondu plus progressif)
- on peut créer des fondus directement sur la fig, pendant de nombreuses heures,
- l'huile est moins saturée que l'acrylique, les deux techniques sont complémentaires,
- le processus à l'huile est permissif car on peut tout retirer et recommencer à l'infini.
Je conseille donc cette technique au grands débutants car elle permet de reprendre les erreurs tout en apprenant à poser les ombres.
Attention : bien respecter l'usage du "gras sur maigre", entendre : acrylique sur huile! L'inverse peut créer des problèmes d'adhérence sur base grasse.
De mon côté je vais attendra la matification pour floquer et poser des pigments secs!
La technique est une super façon d'ajouter de la matérialité à l'aéro qui me semble toujours un peu trop dé-saturé quand je l'utilise.
C'est de mon point de vue, idéal pour les cuirs, métaux graissés, weathering, carnations, parties organiques...
Nouveaux tests, objectif :
- savoir si l'huile permet de conserver une bonne définition dans les détails,
- tester la matité de la Rembrandt.
Figs traitées en aplats, quelques lavis pour enrichir les teintes et brossage ivoire façon tartine pour marquer les éclaircissements. Le rendu est fade car il manque les assombrissements.
Préparation au couteau : 1 noir + 2 terre d'ombre naturelle + 1 white spirit. La peinture dégorge quelques instants sur papier absorbant pour éviter le rendu brillant.
Lavis général à la brosse plate. La peinture Rembrandt est plus riche en pigment que la pauvre terre d'ombre lowcost Créa, donc le rendu global est plus sombre.
Retrait du surplus à la brosse plate plutôt qu'au coton tige : on effleure gentiment les arrêtes et cela permet de retrouver les zones de valeurs claires de la fig.
Le détourage des détails (lining) est très aisé avec un pinceau fin et permet une meilleure définition des zones distinctes de la fig.
Le rendu manque un peu de définition dans les points chauds, et de saturation des teintes (de par le choix de teintes terre). Mais ça passe bien pour du jeu.
J'apprécie énormément la possibilité de retravailler le lavis après coup, ce qui m'est impossible avec les encres que j'utilise habituellement avec adjonction de klir pour éviter les auréoles (Liquitex Ink, Prince August Air).
Add-on : lavis ocre rouge à l'enamel mat sur le socle, pas mal!
Réponses
J'l'avais postée sur Discord dans la partie "inspi et tuto". Je la trouve moins "parlante".
- "Gare au psychopathe à rayures !" (Bill Watterson).
Avec glacis général sur base acrylique et estompe sur plusieurs teintes...
Peut-être un peu loin de mon petit niveau, mais ça reste ultra cool
Il te faut :
- sous-couche noire,
- de l'argent acrylique,
- du blanc acrylique,
- du white spirit sans odeur,
- des tubes de peinture à l'huile que tu garderas presque une vie entière...
- ... et des coton-tiges
Pas besoin d'aéroooooooooooo!!! xD
Allez, j'essaie de faire un test rapidos!
Il voulait s'arrêter aux couches de base mais comme elle traînait, tant pis pour elle!
Les photos ne sont pas glop, j'apporterai la pièce un de ces vendredis...
ACRYLIQUE
1. base uniforme anglais PA et gris panzer PA PU ; "oeil" en orange fluo et ivoire
2. brossage jaune kaki sur l'écorce et gris agate sur le socle ; à la brosse plate et du haut vers le bas
3. champignoufs en encre rouge + terre d'ombre Liquitex (un quelconque lavis rouge ou une Contrast fera la même chose)
4. brossage ivoire sur l'écorce uniquement
HUILE
5. lavis de terre d'ombre brulée CREA + noir Rembrandt
6. estompe au coton-tige
7. badigeon d'un mélange de 2 jaune+1 bleu
8. glacis en venant tirer les dépôts de l'étape 7
La fig satine encore beaucoup, je pense que c'est dû à mon ombre brûlée premier prix! J'irai en chercher une meilleure au GBA.
Observations diverses :
- les couches acryliques ne bougent plus une fois sèches, cela permet de poser des bases saturées et claires avant d'assombrir,
- les huiles viennent se poser en filtres plus ou moins épais suivant la dilution au white : dilué en lavis (ça dégouline), légèrement dilué en glacis (on peut étaler une matière transparente), pur (cela charge un peu trop)
- si la fig n'est pas trop saturée en white spirit, on revient avec une brosse pour tirer sur la peinture et le voile s'applique en s'étirant,
- le coton-tige est top pour retrouver une arrête et donc éclaircir une zone par retrait de matière (de mon point de vue c'est un peu trop "dur" comme traitement, un pinceau arrondi permet un fondu plus progressif)
- on peut créer des fondus directement sur la fig, pendant de nombreuses heures,
- l'huile est moins saturée que l'acrylique, les deux techniques sont complémentaires,
- le processus à l'huile est permissif car on peut tout retirer et recommencer à l'infini.
Je conseille donc cette technique au grands débutants car elle permet de reprendre les erreurs tout en apprenant à poser les ombres.
Attention : bien respecter l'usage du "gras sur maigre", entendre : acrylique sur huile! L'inverse peut créer des problèmes d'adhérence sur base grasse.
De mon côté je vais attendra la matification pour floquer et poser des pigments secs!
La technique est une super façon d'ajouter de la matérialité à l'aéro qui me semble toujours un peu trop dé-saturé quand je l'utilise.
C'est de mon point de vue, idéal pour les cuirs, métaux graissés, weathering, carnations, parties organiques...
Merci Chris!
- savoir si l'huile permet de conserver une bonne définition dans les détails,
- tester la matité de la Rembrandt.
Figs traitées en aplats, quelques lavis pour enrichir les teintes et brossage ivoire façon tartine pour marquer les éclaircissements. Le rendu est fade car il manque les assombrissements.
Préparation au couteau : 1 noir + 2 terre d'ombre naturelle + 1 white spirit. La peinture dégorge quelques instants sur papier absorbant pour éviter le rendu brillant.
Lavis général à la brosse plate. La peinture Rembrandt est plus riche en pigment que la pauvre terre d'ombre lowcost Créa, donc le rendu global est plus sombre.
Retrait du surplus à la brosse plate plutôt qu'au coton tige : on effleure gentiment les arrêtes et cela permet de retrouver les zones de valeurs claires de la fig.
Le détourage des détails (lining) est très aisé avec un pinceau fin et permet une meilleure définition des zones distinctes de la fig.
Le rendu manque un peu de définition dans les points chauds, et de saturation des teintes (de par le choix de teintes terre). Mais ça passe bien pour du jeu.
J'apprécie énormément la possibilité de retravailler le lavis après coup, ce qui m'est impossible avec les encres que j'utilise habituellement avec adjonction de klir pour éviter les auréoles (Liquitex Ink, Prince August Air).
Add-on : lavis ocre rouge à l'enamel mat sur le socle, pas mal!