Univers de science-fiction et parties multi-systèmes : Horizon Wars, Firestorm Armada et Planetfall
L’ÂGE CORPORATISTE : ENTRE CLARTÉ ET PÉNOMBRE
Au cours du premier quart du XXIe siècle, l’inimaginable puissance de calcul des premiers ordinateurs quantiques génère un essor technologique sans pareil et ce, dans de nombreux domaines. Des bonds gigantesques sont effectués dans la compréhension des lois de la physique, rendant possibles les projets scientifiques les plus ambitieux. L’amélioration des capacités physiologiques humaines augmente mémoire, intelligence et longévité à ceux capables de se les offrir. La génétique est maîtrisée pour le meilleur et pour le pire, capable de créer des organismes nouveaux : gardiens de la vie ou agents de la mort. La robotique offre les solutions techniques inédites pour remédier aux grands défis architecturaux ou plus prosaïquement, des soldats dociles et une surveillance bon marché. La production énergétique devient propre écologiquement, mais surtout quasi illimitée grâce à la maîtrise de la fusion froide. L’intelligence artificielle guide désormais les choix de l’Humanité vers un horizon radieux.
Pour autant, les conflits idéologiques, religieux et économiques ne décroissent pas. L’effet est même inverse : là où le partage du progrès symbolisait l’espoir d’une entente fraternelle, la lutte pour les ressources accentue les conflits nationaux et les disparités sociales. Les grandes entreprises possèdent désormais leurs enclaves disposant de tout le nécessaire pour vivre en totale autarcie, protégées par des forces armées privées et bénéficiant de lois extraterritoriales, aggravant d’autant plus la fragmentation de la société. Définitivement intégrée à la vie quotidienne, la réalité virtuelle a remplacé la perception d’un réel trop brut et terne, offrant à ses usagers un monde ludique et coloré, récompensant loyauté et productivité. Délaissant les plus démunis, l’Humanité corporatisée a perdu en froideur et en individualisme ce qu’elle a gagné en intelligence et en efficacité.
L’ÉPÉE DE DAMOCLÈS
Au milieu du XXIe siècle, une ombre fait progressivement planer un lourd doute sur le cynique éden : comme cela s’était déjà produit par le passé (1859, 1989, 2003…), des éruptions solaires massives perturbent le bouclier magnétique terrestre. Initialement fondé en 2007 pour pallier aux éjections de matière coronale solaire par des adaptations des systèmes électriques au sol, le projet Solar shield prend de l’ampleur : il est absolument nécessaire de monter une véritable armée de satellites afin de créer un maillage capable d’amortir les dangereuses projections de plasma. Le projet possède toutefois un prix exorbitant. Limitées dans leur exploitation des ressources terrestres dans un but de conservation relative du patrimoine de l’Humanité, les agences spatiales se tournent vers l’exploitation des ressources du système solaire : Mars, la Lune, puis Vénus, fournissent matière première et carburant dans un premier temps. Mais ces premières colonies constituent surtout des bases pour les missions futures vers la grande ceinture d’astéroïdes située entre les orbites de Mars et Jupiter.
L’observation attentive de notre étoile révèle des phénomènes électromagnétiques de deux natures différentes : les éruptions massives n’en sont qu’à leur début et gagneront progressivement en intensité et en fréquence. D’autre part, les appareils de mesure infiniment plus perfectionnés qu’auparavant parviennent à repérer une signature électromagnétique qui semble se superposer à celle du Soleil. A l’image d’une nasse étirée, elle enveloppe l’étoile et se prolonge étrangement vers la constellation de la Lyre. Il apparaît que le « signal fantôme » possède une fréquence constituée d’une boucle régulière sans rapport apparent avec le degré d’éruptivité solaire. Cette absence de corrélation mise en perspective par l’urgence de la situation relègue le « signal fantôme » au registre des erreurs de mesure.
A la fin du XXIe siècle, à l’apogée de la colonisation du système solaire, notre étoile dévoile pleinement son vrai caractère et ses puissantes éruptions déstabilisent l’ensemble des réseaux électriques sur Vénus et la Terre. Les enceintes corporatistes, mieux protégées, y sont moins sensibles que les structures gouvernementales publiques, ce qui creuse encore l’avantage technologique des premières. 90% de la population humaine est menacée de retourner à un niveau technologique proche du XVIIIe siècle. Mais le temps fait défaut et notre système offre trop de fruits à cueillir ; les agences spatiales délèguent aux plus grandes multinationales l’exploitation des plus importantes colonies spatiales. Le Conseil de Régulation Corporatiste est créé pour répartir équitablement les ressources briguées par tous. Il est dirigé par les plus hauts dignitaires corporatistes. Dans ses attributions, le CRC est aussi mandaté pour agir militairement en cas de litige, au sol et dans l’espace.
DEVOREURS DE MONDES
XXIIe s., les corpo-nations se divisent le monde alors qu'elles colonisent le système solaire.
Des kaijus débarquent d'on ne sait où pour tout défoncer. La Terre est en grande partie dévastée.
Réduites à l'état d'enclaves spatiales, souterraines et sous-marines, les corpos luttent pour les ressources tandis que des survivants indépendants luttent pour leurs vie.
Réponses
Masp, Riri et Eric_ ont des figs de corpos, j'ai du corpo, du survivant et du Kaiju à peindre. MIAM!